Con Dao en long en large et en travers

Suite et fin de l’étape de repérage sur l’île de Con Dao à l’extrême sud du Vietnam…

Nous sommes désormais de vraies vietnamiennes, ne quittant plus nos motorbikes, même pour faire 200 m… Je vous entends déjà dire « ouhhh, mais c’est ça l’écotourisme ? ». J’avoue que non, mais lorsqu’il fait 45° degrés en plein soleil et que l’on ne sait pas exactement dans quelle rue se situe l’échoppe que l’on cherche, et bien oui, on prend son scooter et on y va. Et c’est ce que font tous les vietnamiens ! Alors on peut dire qu’on expérimente le mode de vie local ;-). En tous les cas, s’il existe, nous avons passé notre permis 4x4 entre routes goudronnées, chemins caillouteux et pistes de sable. Rien de bien compliqué en fait ! Il suffit juste de se lancer. Je ne me serais jamais lancée par contre en plein Saigon, avec la circulation de folie qu’il y a ! Mais ici à Con Dao avec le peu de traffic, c’est assez idéal pour prendre confiance. Je suis prête pour les prochaines étapes à Hoi An et à Hué. Bon timing à ce niveau là en fait ! Cela va me faire gagner du temps car j’ai pas mal de petits coins à explorer.

Ces deux derniers jours, nous avons donc parcouru l’île et ses plages en long en large et en travers. Histoire de trouver les plus belles… La route est réellement plaisante aussi, il y a régulièrement de beaux points de vue.

 

Nous avons également fait plusieurs petites marches dans la forêt tropicale du parc national. Ici vivent des espèces propres à l’île. Il s’agit en particulier de l’écureuil noir géant (gros comme un petits chat pour vous donner une idée) et de deux variétés de pigeons (proches de la taille d’une buse) : le pigeon nicobar et le pigeon pied impérial. Nous avons eu la chance de voir pas mal d’écureuils, et chacun des oiseaux (un seul de chaque). Mais nous sommes très satisfaites, car nous n’avions pas pris de guide. En même temps, nous avons croisé un couple avec un guide, et ils parlaient tellement forts qu’ils ne risquaient rien de voir ainsi ! Nous avons attendu une bonne quinzaine de minutes pour continuer après leur passage, pour avoir une chance d’apercevoir quelque chose. Clairement, s’arrêter de marcher cinq minutes, écouter dans un silence le plus parfait, et la forêt se met à bouger : les chants des oiseaux, les branches qui bougent, des feuilles qui tombent, des bruits de déplacement au sol et dans les arbres… Heureusement pour ces deux touristes, le parc national a tout prévu avec une collation pour les macaques du coin à l’arrivée de la ballade. Nous avons d’ailleurs été surprises de voir que ces singes étaient nourris (visiblement à heure fixe tous les jours)… d’autant plus par un employé du parc national ( !). Cela nous pose question… Nous aurions préféré voir cet employé ramasser les déchets plastiques qui traînent ça et là !

Pour terminer en beauté, nous avons poussé jusqu’à l’extrême ouest de l’île, là où finit la route, pour assister au coucher du soleil. Comme nous étions un peu en avance et qu’il faisait encore très chaud, nous avons patienté dans l’eau… pas désagréable ma foi !

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